1. |
Pousser des ailes
03:38
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Je trace et lance des tacites, des silences
Aux durs, aux murs comme acte de présence.
Les mots se balancent aux oiseaux qui dansent,
Qui passent, repassent pour une renaissance.
Je veux mes aisselles transformées en ailes,
Combattre le vent, repousser la grêle,
Je veux voir mon dos monter bien plus haut
Que ne résonnent les cris de tous ces noirs corbeaux.
Je m'en remets à l'air, dans ce western, je laisse faire,
Du bout du bec je flaire dans le ciel gris un coin clair
Qui s'ouvre et engloutit le béton de lumière,
Qui terrasse et foudroie ces gangsters, ces faussaires,
Je surfe les mouvements d'air pour me laisser distraire,
Laisser planter downstairs ces primates grégaires,
Courants d'air ascendants qui m'éloignent des corsaires
Et emplissent mes poumons. Dioxygène nécessaire.
Je suis l'Aigle blanc, le Roi vivant, garçon ou fille,
Plumage naissant, je brille, braille, je scintille,
Face à la grande ourse, je défie, fonce, je gravite,
Je course les étoiles à cheval sur météorites,
Je suis l'éclair blanc, je suis toute mon escadrille,
Dans le ciel, haletant, j'enchaine les loopings et vrilles,
Je suis le team blanc, le gros gang qui chorégraphille,
Je suis le gang blanc, aigle vivant, garçon et fille.
Délesté des puants, des gros crétins et des débiles,
Je deviens le vent, je suis les ailes du gorille,
Argenté, évanescent, je fais de l'amour un missile,
Oui, j'en largue tant, j'en largue des cents et des mille.
Porté par les vents et en mode indélébile,
Oui, je me répands, je dessine une fleur sur la ville.
Même si pour l'instant je fantasme et j'allégorille,
Je serai l'Aigle blanc, le Roi Aimant, garçon ou fille.
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2. |
Bienvenue au collège
03:28
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3. |
La nuit juste en face
01:46
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4. |
Sad
03:23
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5. |
Transe juvénile
02:03
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6. |
Digression sonore
06:19
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